Custo diariste

Il/elle arrive...

On ne compte plus, on décompte ! Plus que deux semaines normalement (si bébé n’arrive pas 3 semaines plus tard comme l’a fait Bibi!!). J’aimerai être dans les clous cette ci pour ne pas revivre le traumatisme d’accoucher à l’hôpital dans l’affreuse conformité d’un accouchement ressemblant de façon grotesque à ce qu’on peut en voir à la tv ! Passé le terme cela pourrait être le cas… croisons les doigts pour que bébé se sente à l’étroit ou pressé de sortir.
C’est quand même surprenant de constater qu’à notre époque on se base encore sur des croyances populaires et infondées d’un point de vu empirique pour justifier ce qui est déclencheur du travail ! Certaines femmes acceptent le déclenchement (faute de savoir qu’on peut faire autrement), se voient poser des patchs de scopolamine, puis injecter de l’ocytocine… et malgré tout le travail ne se fait pas. Quels freins et quels moteurs appartiennent au corps ou à l’esprit?
Je dis à Bébé tous les jours qu’il peut sortir, qu’on sera là pour l’accueillir, que tout est prêt pour lui, qu’il sera choyé, bisouté, et tout aussi bien que là où il est, qu’il doit nous faire confiance et se laisser guider, qu’on traversera ca ensemble… J’ai tellement hate de la rencontrer !

J’ai fais ma rentrée scolaire comme je l’avais prévu malgré mes huit mois bien avancés. Quand j’ai quitté mes formateurs en Juin j’ai prévenu que je serai présente en Septembre, malgré tout je pouvais lire le scepticisme dans leur expressions tout autant que je pouvais l’entendre à mi mot dans leur discours. "Ma coordonnatrice fut plus directe et dissuasive : Mais tu as aussi des cours pratiques...comment tu vas faire ? Comment allons nous faire pour te noter surtout?"
- Je serai enceinte, pas malade!"
- Ton état va l’invalider ... on va avoir du mal à t’évaluer… tu penses t’arrêter quand?..."
- Mon état n’a rien de pathologique...
- Il te faudra surement un certificat médical pour assister aux cours pratiques.
La j’ai vu rouge et je me suis dit que ca suffisait!
- Je fournirai un certificat médical pour borner et justifier mon absence (2 semaines avant et après l’accouchement) mais certainement pas pour "autoriser" mes présences. Si j’étais devenu obèse dans l’été et était soudainement incommodée pour les pratiques, prendriez vous le risque de me discriminer en formulant la même demande? !
Ca à clos le débat ! Quand je pense qu’il s’agit de femmes et surtout de mères, je suis interloquée par ce manque de compréhension.

Je dois dire que ce n’était pas confortable de devoir m’imposer dans ces conditions et que j’ai du mettre beaucoup d’efforts pour ne pas altérer d’avantage les relations avec ces gens qui ont le pouvoir complètement aléatoire d’attribution de notes.
Alors quand ils me demandaient avec un grand sourire à mon arrivée " Alors ca va ? Vous allez bien ? Bébé fait son chemin?..." Je répondais avec mon plus beau sourire que j’avais la chance d’être en pleine forme et que je souhaitais à toutes les femmes d’avoir une grossesse aussi épanouissante et facile à vivre!
En rentrant j’enlevais difficilement mes bas de contentions, je massais péniblement mes pieds et j’allais m’écrouler dès les tâches de la journée terminées !
Il était important pour moi de pouvoir notifier ma présence par des mails pour laisser traces et justifier d’éventuels recours légaux par suite, mais aussi en terme de présence car louper la rentrée m’aurait fait arriver début Novembre, soit en milieu de trimestre. Il aurait été aisé pour eux de justifier mon échec avec cet argument alors que procédant comme cela je suis absente seulement un mois sur une année civile de cours. (ce qui me fait respecter le taux d’absentéisme).
Mon objectif est de réussir ce premier trimestre car c’est un prérequis pour poursuivre en Janvier. J’ai demandé à ce qu’on diffère mon stage pratique au début d’année… ce sera une occasion pour eux de me mettre en difficulté ... J’espère qu’ils ne le feront pas… j’attends toujours leur réponse…

Les semaines de ce début d’année scolaires gomment des incertitudes au fur et à mesure qu’elles passent. On appréhendais beaucoup le moment des attributions de MPL. Tout d’abord on lui à annoncé un 7/10 au lieu d’un temps plein pour le premier semestre (grosse déception!) puis un complément sur un site à proximité (satisfaisant, ce fut un grand soulagement!), puis un autre complément sur un troisième site à Tombouctou! ! (comme on prévoit d’y emménager en ce début d’année il a accepté malgré tout l’inconfort que ca va occasionner pour nous avec la concomitance de l’arrivée du bébé).

Il reste encore beaucoup de choses à déterminer dans les semaines à venir pour gagner en sécurité et en stabilité : l’accouchement, le déménagement et ses modalités étriquées en ayant le bébé, la garde de Bibi qui va devoir changer sous peu pour que je puisse poursuivre mes cours, le divorce qui va être prononcé, les mouvements financiers du à cette fin d’année, la garde de Poupou à organiser sans être sûr de la date et de notre point de chute ...
Pour l’instant on vit une chose à la fois, on reste solidaire et je garde à l’esprit toutes les options d’aménagement et de renoncement pour pallier aux imprévus...et j’attends impatiament de nous vivre à 4.