Custo diariste

paradoxe 20 juin

Je sais pas vous… mais moi il m’arrive de me questionner sur mes idées contraditoires, mes comportements opposés, mes paradoxes de personnalité. Toutes ces incohérences qui composent ma personne.

Ce sont des choses qu’on a du mal à repérer parce que naturellement, instinctivement on est programmé pour les effacer. On corrige malgré nous ces incohérences en nous trouvant des raisons pour les expliquer et les faire cohabités, c’est un mécanisme psychologique "naturel". Sans ce phénomène on serait destructuré, on aurait des peronnalités sans repères, complètement explossées pour les plus originaux ou les plus farfellu d’entre nous ! Ou on serait catalogué comme "pathologique" dans certain extrême.

En réalité ce ne sont souvent que des exceptions qui prennent le contre pied d’une généralité. Ou Une incompréhension dans un système de pensée globale bien élaboré ou un contre poids à un ensemble de valeurs.Comme ces exceptions ne nous permettent pas de répondre dans une cohérence d’ensemble, elles viennent nous perturber mais relativement. Je me suis amusée à relever quelques unes d’entre elles, de la plus banale, à la plus complexe…

-La plus ridicule : je porte du rose parce que c’est une des couleur qui me va le mieux. Mais elle me fait horreur depuis toujours !

-les plus anodins : J’aime pas du tout le rap. Si je prends ce courant musical je peine à en extraire ce qui est "écoutable" pour moi, et pourtant j’adore Eminem ! J’ai plusieurs de ses albums que j’ai écouté en boucle pour certain. Je déteste aussi la vulgarité et pourtant avec lui je suis servie à la louche. J’aime pas du tout son personnage mais j’apprécie sa créativité et je reconnais son talent.

-Les plus inavouable : Je colle au cliché : On est souvent le contraire au lit de ce qu’on est dans la vie !

-les plus gênants : Je suis naïve ! A quoi ca s’oppose ? Ben, généralement on assimile la naïveté à la candeur, à une personne qui a peu d’expérience, peu d’élément de comparaison donc peu de critiques d’objectivité, pas assez de recule ou de vu d’ensemble, à un manque de confiance en soi ou d’estime de soi...Ce qui, sans prétention, n’est pas mon cas.

C’est même à l’antipode de mes fonctionnements qui expliquent tout; je cherchent toujours à comprendre, compare, exploite les données...Alors comment se fait il que parfois je me laisse surprendre à ce point ? Peut être parce que, je veux croire. Je me trompe sur des basics juste parce que je veux croire ! Je me laisse probablement éblouir par la beauté de l’idée qui me séduit et bride mon objectivité.

Ce que j’aime pas ca ! Je me sens infantilisée, voire diminué. Même si certain trouve ca mignon ! J’ai dans ces moments la, la désagréable impression d’avoir laisser mon cerveau au vestiaire ! Parfois c’est même un peu humiliant. Quand on a un public qui nous connait, il s’amuse de ce moment de faiblesse, d’exception parce qu’il sait que ce n’est pas représentatif de ce que vous êtes. Certain sadiques ou maladroits n’hésitent pas à enfoncer le clou en vous faisant remarquer que vous avez rougit ! Mais lors ce que vous êtes entouré de personne qui ne connaissent pas votre valeur, vous passez pour une écervelée ! Enfin bon la honte ne tue pas...mais quand même ! Je m’efforce donc de corriger ca sans prendre le contre poids du cynique scepticisme qui ne me convient pas.

-Le plus évident : mes deux facettes de personnalité : femme forte résistante aecgros pasif qui m’a endurci et extreme sensibilitsé empathie, compassion écote don de soi...hyper sensibilité

-les moins explicable : j’adore les enfants mais je n’est pas envie d’être maman !

-La moins compatile : J’aime la nouveauté, le mouvement, les découverte les défis...Et pourtant j’aime à contrario la stabilité, les repères constants, bien rassurants. Je me bat en permanence pour faire concilier les deux.

Et vous ? Quel est votre plus grande contradiction ?