Custo diariste

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Chalouper… se laisser bercer par se doux balancement...je le sens...fais corps avec lui… il me porte...j’ouvre les yeux et cherche l’horizon à travers les arbres...seul le soleil fait de jolies percées… je cherche du regard le point de fuite.
Les mains jointes, enserrées sur le pommeau de la selle je laisse monter le désir d’évasion...il monte en moi et m’anime un peu plus à chaque instant.
Les pieds retractés dans les étriers, mes cuisses gagnent en fermeté. Le tronc contre balance et un simple claquement donne à la monture le top départ ! D’un coup le vent souffle mes cheveux et me fouette les joues, la terre humide des sous bois soulevée par la chevauchée me fait humer cette odeur si caractéristique...On ne fait qu’un, lancé à pleine vitesse dans un rythme commun, j’ai l’impression de d’entamer une danse aérienne au dessus de lui!...cette course à la liberté est enivrante, captivante, jubilatoire...rêvée...
1/10
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Nous étions là, étendus légèrement sur le coté. Bien que la chaleur de son corps m’enveloppait toute entière, m’enivrait en me noyant dans la confusion, c’est sur ses expressions que mon attention se focalisait. Avec une infinie tendresse je scrutais ce visage détendu et plein d’assurance qui me surplombait avec bienveillance. D’un geste tendre je pu saisir la douceur de sa peau en passant ma main de son front à sa joue… Débordée par ces multitudes de caresses et malgré le frisson je ne pouvais me résoudre à le quitter des yeux. Enveloppé tous deux dans une bulle de concupiscence je me laissais recouvrir de ses baisers pendant que tout mon être s’écriait de désir pour lui… quand l’émotion trop vive succéda à ses mots, je m’ai pu faire autrement que de me réveillée brutalement!
14-10
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De toute évidence le bâtiment finissait de brûler ! J’apparus en peine nuit à quelques mètres de ses murs de pierre. Poussée par une volonté de quête inexpliquée je m’y suis précipitée ! Peu large et pourtant très long, il était constitué comme un bâtiment scolaire avec des pièces desservies par un long corridor ponctué de portes battantes donnant sur des escaliers permettant de monter aux étages. Tout était noirci, certains pans de murs éventrés exposaient l’extérieur, sinistre et boisé. De toute évidence une réelle menace animait ces lieux hostiles. Pourtant j’y suis allée !

Je cherchais encore et encore ce je-ne-sais-quoi en passant frénétiquement de pièce en pièce quand j’aperçu mes parents dans l’une d’elle ! D’énormes spots lumineux entouraient un lit en baldaquin haut perché où ils tentaient de s’installer en attendant la fin ! Perplexe j’ai tenté d’expliquer qu’ils s’exposaient au danger mais il ne m’entendaient pas. Quand soudain je sentis une présence derrière moi, puis des grognements et enfin des yeux à peine perceptibles se dessinant dans le noir ! Il ne m’en fallu pas plus pour détaller ! Cachée dans l’escalier où j’étais assurée de ma sécurité une personne perché plus haut me conseilla de ne pas bouger ! "Mais je dois pourtant y retourner...et le trouver!" A ces mots je pris mon élan pour affronter le danger en pensant leur avoir échapper mais ils étaient de nouveau à mes trousses ! Essoufflée, heureusement je me suis réveillée !