Custo diariste

Et de deux...

On se croirait dans un mauvais film "L’armée des zombis 2". Petite phase anxiogène réactivée en écho au trama du dernier confinement qu’on s’est tous pris en pleine g… Cette fois, étrangement j’ai l’impression que rien n’a changé ! Pourtant les chiffres sont déjà presqu’au double de morts qu’au dernier pic ! On s’est simplement tous familiarisé avec la situation. C’est assez révélateur du système capitaliste dans lequel on est tous englué. Faire du fric même si pour cela on doit mettre une partie de la population sur l’hôtel des sacrifices. Tout le monde se dit naïvement qu’à cette loterie ca ne sera surement pas lui et pourtant...il faudra bien des perdants ! En réalité on ne s’adapte pas, on est juste incapable de freiner ou de descendre de notre "train de vie" lancé à grande vitesse…

Contrairement à la première vague où personne de notre entourage n’était touché, cette fois nous avons perdu mamy qui a été hospitalisé pour un oedème et qui a attrapé comme maladie nosocomiale le covid. Puis ca été G qui en tant qu’agent de police n’a pas eu le choix d’aller travailler. C sa compagne qui travaille en pouponnière l’a attrapé de G, ils sont donc tous deux confinés. Il y a aussi le cousin… et la maitresse de JJ qui a contraint la petite école des filles à fermer deux jours avant les vacances… les enfants au cabinet décommandent parce qu’ils sont en quatorzaine, ou en attente des résultats du test ou symptomatiques… certains suspendent les séances le temps de la crise et bloquent un créneaux qui est un manque à gagner… c’est un vrai casse tête et un réajustement quotidien qui se moque des pauses weekend et impose une sur-communication sans répit.
Les conséquences sont assez limitées pour moi car j’ai la chance d’être salariée. Cet entre deux est assez contraignant dans le rythme du travail avec des journée parsemée de pauses que je ne sais plus comment occuper tant je me suis avancée sur tout…

Pour l’instant les filles sont à la maison. Je m’émerveille quotidiennement de leur complicité, de leur créativité et des gains en autonomie qu’elles peuvent faire. J’en profite aussi pour les couvrir de bisous, me délecter de câlins… en étant traversée à chaque fois par cette triste pensée : la situation actuelle pourrait me priver de ce contact essentiel. Dans une quinzaine de jour elles iront à l’école, je reprendrai ma pleine activité au cabinet, on aura tous banalisé ce nouveau rythme hivernal marqué par la maladie.... et je commencerai les cartons !

Hé oui on a eu l’énorme chance de voir passer une annonce sur un groupe facebook alors que je regardais tous les jours sur un site ultra connu qui regroupe toutes les offres du secteur ! Comme on a été les premiers (et surtout parce que le dossier est plus que rassurant) on a été choisi. C’est mieux que ce qu’on pouvait espérer, mieux qu’ici ! Dans les offres que j’avais retenue il y avait toujours un petit quelque chose à regretter...là il y a tout : l’espace, la luminosité, les grandes chambre, le bureau, le jardin, le garage, le stationnement, les services, la proximité de l’école pour les filles...
C’est un énorme soulagement ! Une charge mentale en moins car depuis aujourd’hui les visites des agences immobilières ne peuvent plus avoir lieu!
On peut dire qu’on a eu chaud au… :)