25°c en plein soleil la veille de la Toussaint ! Pour moi c’est du jamais vu ! Habituellement le vent balaie tout et finit de dénuder les arbres, la puie à cet instant une compagne familière dont on s’accommode péniblement… Alors ce matin dès les premier rayons de soleil j’ai entrepris de répondre à toutes mes obligations du jour en vue de m’offrir par le suite de belles heures de décontraction. Ce midi, la viande grillait sur ce qui sera surement notre dernier BBQ de l’année ! Mum m’envoyait des photos de mon père entrain de se baigner sur cette petite plage de Coulliour que j’aime tant...si Mamy voyait ca… ha, il aura fallu que la vie me fasse un joli pied de nez en m’offrant pendant ma convalescence son plus bel été de la dernière décennie.

Mes roues se sont égarées du coté du jardin collectif. Les cabanes fraîchement montées dégageaient encore leur parfum boisé. Je pris place près du banc, déclinant ainsi une implicite invitation aux passants. Difficile d’accrocher "les mots" de Sartre tant les sollicitations environnement me taquinaient...Les rayons de soleil négligés par l’érable jaunit chauffait ma peau dénudée, le vent tiède intimidait mon décolleté et s’engouffrait comme une douce caresse sous les pans du frêle tissu. Les mèches épaisses se détachèrent, offrant un peu de légèreté au chignon bohème, balayant les lunettes fumées derrière lesquelles je cachais ma déconcentration. Overdose de mots ? C’est bien possible.
Prise d’un renoncement soudain le livre retomba sur mes genoux. Les yeux clos par l’abandon, je m’offris un instant de méditation. Au loin un léger bourdonnement trahissait une activité citadine de proximité, des voix lointaines s’échappaient des fenêtres entre ouvertes quand le froissement métallique du tram couplé a un bourdonnement se fit à peine entendre. Dans une sphère plus proche l’ambiance du jardin fut dominante : les effluves de la terre entrain d’être retournée me parvint ainsi que quelques rares chants d’oiseaux. Juste au dessus de moi les feuilles sèches se frayaient un chemin en plusieurs étapes avant de venir s’échouer sur moi avec indifférence. Le frottement des gravillons m’indiquèrent qu’on s’approchait de moi, quelques mots juvéniles bredouillés dans une langue inconnue, je devinais un tout petit s’essayant à la draisienne ou au tricycle. Il me sorti de ces quelques minutes de bien être léthargique.
Trois soirées en quelques jours, des visites, la vie qui ne s’arrête pas aux limites qu’elle m’impose et moi qui ignore tant bien que mal la raison de mon immobilisation..
J’ai le sentiment de m’engluer dans tes passes temps plaisant qui donne le changent à une vérité plus cruelle d’inutilité. Combattre cette vile idée me prend plus d’énergie que de me rétablir. Heureusement qu’à travers tout ca je ne suis pas seul; j’oscille avec ce paradoxe constant : profité d’être seul pour savourer cette solitude que j’aime tant et ne jamais l’être seule pour me combler des Autres et me sentir exister pleinement grâce à eux.
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♪♫♪Charles Pasi ♪♫♪
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- Cette bibli virtuelle est un délice ! J’pensais pas y passer autant de temps. J’y mets toutes mes lectures, y fait de belle rencontre… c’est une bien belle découverte même si il me manque l’essentiel : MPL !
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\o/ Ca a été une surprise et un énorme succès lors de la fête de quartier cette semaine :
http://www.marmiton.org/recettes/recette_gateau-aux-carottes_11548.aspx
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- Je vois que "J" s’empare de tout ce que j’écris et qu’il me traque toujours, s’efforçant cette semaine encore de bannir les adresses IP avec lesquelles je me connecte sur diariste. Que de temps et d’énergie gaspillés pour pas grand chose puisse que je continue aisément de me connecter ! Ce qui d’ailleurs n’a rien de provoquant, je me contente de vous lire, de flâner comme j’ai toujours aimé le faire… il serait tellement plus intelligent de sa part de trouver un arrangement...Il en a pas encore assez de ce matraquage gratuit? ! Il a rien d’autre à faire que de me traquer?...pfff il me fait bien de la peine à s’enfoncer comme ca…