Custo diariste

en phase avec mon age 3 jiun 2011

La trentaine a d’abord été la phase:
Prise de conscience.
A vingt huite ans j’ai réalisé qu’un jour j’aurais trente ans ! Que dans peu de temps je n’aurais plus vingt et quelque chose, que la société ne me qualifierait plus systématiquement de jeune ! Moi qui quelque part aurait tant aimé le rester étetnellement! !

J’ai pourtant eu quelques signes avant coureuer. Finit la carte mozaic réservée au moins de vingt cinq ans ! Finit toutes les réduc' pour cette tranche d’age, finit les aides en tout genre, les réduction ciné, tram', le soutient de la mission local au besoin....la fin, la fin, c’est le deuil ! Adieu la vingtaine, bonjour la trentaine !

Le pompon je l’ai vécu en revoyant une amie d’enfance déjà atteinte par ce sydrome de la trentaine et quasi en crise de panique devant son premier bilan de vie. Elle énumérait les symptomes avec emphase :
-"j’ai plus la peau aussi ferme, je le sens bien ! J’ai l’impression d’avoir rien fait de ma vie. J’suis seule maintenant, alors que j’ai l’age de penser à faire des enfants, après cinq années en couple et j’ai pas encore de stasblitsé professionnelle...Faut se réveiller on va avoir trente ans ! On a eu dix ans pour nous stabiliser et regarde ou j’en suis!"

Evidement son discours a fait echo et je passsais en revue avec elle nos meilleurs souvenirs, nos pires décisions, nos réussites, nos échècs, nos loupés, nos franches rigolades, nos audaces...et la prise de consience est arrivée, j’ai réalisée voilement, que je devrais dire adieux à la vingtaine.

Il était temps de prendre le toreau par les cornes et de mettre à profit la prochaine dizaine. heureusement j’avais quelques coups d’avance. J’ai une vie de couple stable depuis dix, un mari formidable, une situation professionnelle satisfaisante, une famille saine (pas tant que ca mais bon...), j’ai atteind l’objectif que je mettasi fixé comme prioritaire à vingt ans : être autonome. Mais suis je épanouie et satisfaite ?

Non de toute évidence pas complètement.J’ai laissé derière moi des envies inavouées qui finiront par me rattrapper, voire me torturer, alors il faut aller les détérer !

La phase d’action : Toutes les grandes cathégories de ma vie ont subit un bilan complet, décorticage et introspection quasi chirurgicale. La seule qui présentait une nécrose avancé et suseptible de porter préjudice à ma santé psycholgique concernait le travail…

Oui j’avais un job sympa où le relationnel est appréciable, où la pénibilité des tâches est reconnue, voire valorisante. Mais que faire de toutes ses idées, de toutes ses envies?...Rien ! On me demande pas de réfléchir la plus part du temps ! Je ne suis qu’une exécutante ! Je respecte les gens qui s’en contentent, s’ils sont serein avec le faite que ca leur convient. Quelques uns de mes amis sont dans ce cas et en sont ravis. Ils ont leur huit heures d’exécutions pendant lesquelles leur cerveau est resté à la maison ou leur sert à autre chose pendant qu’ils jouent les automates. Ils sont ravis d’investir cérébralement d’autres activités pleinement. L’avantage majeur sans responsabilité c’est qu’une fois la porte du boulot claquée on est pleinement dispo…

Moi ça ne me suffit pas. J’ai viscéralement besoin d’être stimulée toutes les heures de la journée. Pouvoir échanger, communiquer ses idées, les tester, motiver, convaincre, écouter, rédiger…

Quelques mois de réflexion et un impressionnant lot de recherche plus tard et mon choix c’est arrête sur la psycho. De toutes les options de poursuite d’étude ou de réorientation c’était probablement la moins appropriée, mais bon. Comme bien souvent j’ai préféré écouter mes envies plutôt que ma raison. C’est un rêve de gosse!..Il ne restait plus qu’à s’en donner les moyens…

Bon pour le travail c’était réglé : Le défi était lancé, j’ai dix ans pour finaliser!
Je pensais naïvement que le plus gros était réglé, que j’aurais un peu de temps pour souffler, mais c’était sans compter les questionnements majeur des premières années de la trentaine:
-"Et le bébé c’est pour quand?!"...