Custo diariste

que feriez vous avant de mourir 10 mai 2011

Que souhaitons nous voir ou/et faire avant de mourir ? Un souhait qui dépasse les autres…

Je sais pas vous...Mais moi j’aimerais voir le Kilimandjaro ! Contempler ses innombrables beautés sauvages à ses pieds puis le défier, l’escalader et le dominer.
J’irai sur cette terre d’Afrique qui m’a souvent fait rêver ou je n’ai jamais mis les pieds. Elle m’offrirait des extrêmes de sensations visuelles par ces somptueux paysages, par sa faune tant convoitée, ses couchers de soleil incomparables.

J’y admirerais de sa plaine la splendeur de son immensité, l’imposante stature de son mont exposant ce qu’il a de plus beau : le contraste de ses bas tropicaux et son sommet enneigé. Rare endroit au monde où il est possible de saisir le cliché d’un troupeaux d’éléphant traversant la steppe avec pour toile de font une majestueuse montagne chapeauté d’un blanc immaculé.

J’humerais les parfums de la savane, découvrant des senteurs d’ailleurs. J’imagines des odeurs nouvelles, de fleures, légères, capiteuses, sucrées, d’herbe sèches, de fraîcheur de début et fin de journée, enivrantes, troublantes.

J’écouterais avec attention tel un fauve au agets, ces bruits mystérieux qu’offre la nature. J’imagine la splendeur des chants des oiseaux, les cries des singes dans ces denses forets, les cliquetis des insectes, les crissements des feuilles des basses strates lors de longues marches.

Je goûterai cette cuisine qu’on dit épicée, inspirée des traditions, composée de quelques curiosités. J’imagine une multitudes de saveurs, piquantes, curieuses, accentuées dans nos comparaisons occidentales, composées de fruits juteux, de légumes inconnus, de viandes de bois, de poissons séchés...réhaussé d’épices parfumés.

Je sentirais la force et la douceur d’un vent sec et chaud. J’imagine qu’ils m’imposeraient quelques désagréables tiraillements. Je subirais probablement la puissance de son roi qui grillerait ma délicate peau blanche et si fragile.

Je m’armerais de courage pour quitter ces beautés avant de le défier. J’imagine une ascension périeuse, rude, démesurée. Face à moi même je me dépasserais dans l’effort tout en réalisant que je vie cet instant tant de fois rêvé. Un pied devant l’autre, à bout de force, seule face à moi même, je compterais les pas qui me séparent du bas et me rapproche de lui.

Je jubilerais de l’atteindre, d’être arrivé jusqu’à lui, de l’avoir mérité, puis je me laisserai gagner par l’extase de la contemplation qu’offre son panorama. D’être là pour mémoriser ce qu’il reste de lui, avant que nos excès le dévorent, l’anéantisse à jamais, je l’aurais vue dans toutesa splendeur de mon vivant. J’aurais eu l’immense chance l’espace d’un instant d’avoir vécu et vue cette incomparable terre d’Afrique.

Et vous?...que feriez vous avant de mourir ?