Custo diariste

vices et ralement 15 février 2011

En fin de journée, lors du retour sur le périph' j’entendais la douce voix de mon mari pendant que je conduisais, mais je n’y prêtais pas attention...Je rêvassais, comme souvent ces derniers temps. Je contemplais ce paysage qui s’offrait à moi :

Le ciel était d’un noir intense à l’horizon et une éclairci nous inondait de soleil. Quel contraste ! j’appréciais cette chaleur hivernale précoce et inattendue qui me frappait à travers le par brise. On voyait distinctement les tracés verticaux imprimé à grande échelle sous les nuages. Des rayures immenses sous de gros nuages noirs témoignaient des ondées lointaines vers lesquelles on se dirigeait.

Je m’émerveillais face à la rareté d’une telle scène. J’étais subjuguée par ces contrastes percutants, de cette superbe lumière. En arrivant près du fleuve, alors que j’avais l’impression d’être comblée par cette beauté naturelle, un magnifique arc-en-ciel est apparu au détour d’un virage. Un arc parfait, des couleurs largement dessinées, d’une très grande vivacité. Jamais je n’avais vu d’aussi beau spectacle !

Cueillit par l’émotion je me suis questionnée sur la dimension anormale de mon ressenti. La finalité de notre relation m’avait percutée comme une évidence dans ces derniers messages que je lui avais adressé ce matin. J’étais fébrile malgré mes efforts pour le refouler, si je m’étais écouté et laissé aller je l’aurais abondement pleuré !

Etait ce cette fragilité qui me rendait si réceptive à tant de beauté ? Pour le vérifier j’ai questionné mon époux et pendant une seconde j’ai lâché la route des yeux pour le regarder. J’ai vu qu’il était émerveillé ! Je me souviens avoir souris de le savoir aussi sensible et réceptif à son environnement. Une de ses plus grande qualité qui explique en partie sa bonté d’âme…

Jusqu’ici je pensais m’amuser avec cette relation divertissante, après cette journée je réalise que malgré moi ça fait bien longtemps que ce n’est plus vraiment le cas, alors c’est aussi bien comme ça ! C’est sûr il me manquera…