Custo diariste

En cage ❤

Une fois dans la chambre Bibi fut "branchée" à son pied à perf et monitorée avec trois files pour les électrodes cardio, un pour la sat et le pouls… on a vite réalisé qu’elle, et donc nous aussi, serions enchainés trois jours à cette installation et donc limité à une circonférence de deux mètres maximum ! On a vite installé un gros fautueil au plus près et on s’est relayé. La lactation avait à peine commencé et j’espérais juste qu’elle ait assez pour se rassurer lors des tétés.

La première nuit fut blanche ! Une de plus. Dès que je la posais dans cette petite cage de verre qui lui servait de lit, elle pleurait. Pour qu’elle ne soit pas perdue et affolée par les bruits et les lumières du monito je lui ai fait un petit nid d’ange mais elle pleurait tout le temps. Alors c’est dans un coussin de grossesse qui nous maintenait près et suffisamment à distance pour sa sécurité que je l’ai installée sur le lit de camp avec moi. PML tenait plus debout et squatait péniblement le fauteuil alors on a décidé qu’il rentrerait pour qu’un des deux puisse être en forme. Le lendemain matin il pourrait rapporter des affaire, le petit déjeuner et prendre le relais pendant que je prendrais ma douche...C’est ainsi que la logistique des trois jours s’est faite, dans des allers retours. Heureusement nous habitons qu’à cinq minutes.

A huit heure, alors que nous fermions à peine les yeux, l’infirmière est arrivée, puis ce fut l’heure du bain. Pour tout éloignement ce fut bien compliqué car il fallait la débrancher. En fin de matinée Tomboy est revenu e, elle portait un pantalon baggy, des chaussures compensées, une blouse pour le haut surmontée d’un vieux polaire qui portait en son dos la mention de DOC ! Moi qui la trouvait si jeune, exentrique et surtout un peu trop zelée… elle le pouvait en tant que médecin du service :p

Dans la journée nous n’avions pas d’autres choix que d’attendre les résultats et de vivre au rythme des allers et venu des équipes. Celles ci furent assez discrètes et surtout très respectueuse de nos besoins. Leur attention sur le moindre détail m’a surprise. Dans la nuit, assommée de fatigue, j’enchaînais les tétés encore un peu pauvres faute de montées de lait suffisantes et Bibi encore trop peu habituée et aussi fatiguée que moi, à prit que l’extrémité du mamelon. Nous chuchotions dans la pénombre quand quand elle se retira violemment ! Surprit c’est l’embrasure de la salle de bain qui libéra assez de lumière pour nous montrer Bibi avec un air dégoutté et tout le vontour de la bouche souillé de sang! ! Effarée je crus d’abord que c’était elle avant qu mpl me fit réalisé qur c’était moi et mon sein qui saignait !

bien que je pensais que cet incident de la crevasse passerait inaperçu ce ne fut pas le cas. Le lendemain on se soucia de l’alimentation de la petite, de la suffisance de mon lait, on me proposa de faire venir une conseillère ne laction, on me donna des produit naturels aidants... ! Quel fossé entre l’attention produit ce service et celui de la maternité !
Le lendemain nous répondions péniblement aux soucis des proches tout en organisant les allez retours pour nous donner plus d’aisance et pour nous alimenter quand on vain nous annoncer que les cultures et les résultats bactériens étaient tous négatifs ! C’était donc viral mais nous n’en savions pas plus. Le cocktails d’antibio n’expliquait donc pas le chute de fièvre qu’elle a du gérer elle même. Cette infection était donc un mystère.

Le dernier jour arriva avec l’espoir de la fin de nos inquiétudes et l’envie pressante de nous retrouver enfin chez nous tous les trois. Avant cela une IDE vint lui faire une dernière prise de sang qu’elle manqua deux fois ! Voir ma fille pleine de rustine, les mais et les bras en passoire et plein d’hématome me mis en colère et j 'eu besoin que le médecin de la pertinence de l’acte pour le retenter avec une IDE de néonat'

Quitter le service fut un vrai soulagement avant pour Bibi que j’eu l’impression de ramener à l’abrit. Enfin nous allions pouvoir nous vivre....