Custo diariste

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octobre 2014

*Préjugés*

La technique est bien rodée et forcement je n'ai pas pu y échapper! Les ouvriers sont arrivés ce lundi. A peine installée pour ma convalescence dans mon salon, je jongle avec la paperasse (déclaration de sinistre, dossier a finaliser pour passer le relais à ma remplaçante...). A travers tout ca mon bureau prend place dans mon salon pour des raisons pratiques. Les ouvriers commencent enfin a découvrir le toit des tuiles qui n'ont que trop vécues... tout semble prendre place. Je savourai un des nombreux moments de répis en ayant de la visite quand Mr L vint me faire part de ses (...)

*A deux temps*

- Non non, laissez la porte ouverte. Dis je en renonçant à ses multiples ouvertures qui me contraignent un trop grand nombre de fois à répondre aux sonnettes. Cette semaine dès 8h les ouvriers sonnaient à la porte qui s'ouvrait à moitié sur le sas intermédiaire avec la rue, pour laisser passer le file du monte charge, puis l'infirmière venait en fin de matinée pour l'injection quotidienne...alors autant ne pas fermer! La maison avait des allures de moulin!! L'après midi je réouvrais pour les mêmes raisons aux ouvriers et les amis entraient plus facilement, puis G qui faisait ses (...)

*Lire*

Notre amitié a fait son nid sur une affection réciproque, elle s'est ensuite construite et renforcé à travers des moments importants de nos vies. Malgré tout l'investissement énergétique était la plupart du temps unilatéral. Bien que parfois je sois fatiguée de l'investir avec cette dynamique j'ai toujours remis ca, encore et encore... jusqu'à l'accepter comme notre normalité. Lorce qu'elle a su que j'avais été accidentée elle est passée (hasard ou pas? Elle avait un cours juste à côté) elle m'a déposé un bouquin dont on avait parlé cet été. J'ai apprécié son (...)

*le temps...*

Le temps se gate et limite mes installations fastidieuses dans la coure, ou mes éloignements en solo pour mes sorties... Les visites amicales s'enchaînent, se répètent, se ritualisent même avec les passages de l'infirmière quotidiennement... Les jours s’enchaînent, se répètent, commencent à se confondent!... Tout devient plus nébuleux et s’inscrit dans une rengaine prévisible...l'ennui me guette!?... Non car j'ai toujours full d'occupations mais la lassitude et la nostalgie se profilent en ennemi et me toisent comme une proie potentielle! Le décompte tarde à venir... (...)

*:-)*

Chalouper... se laisser bercer par se doux balancement...je le sens...fais corps avec lui... il me porte...j'ouvre les yeux et cherche l'horizon à travers les arbres...seul le soleil fait de jolies percées... je cherche du regard le point de fuite. Les mains jointes, enserrées sur le pommeau de la selle je laisse monter le désir d'évasion...il monte en moi et m'anime un peu plus à chaque instant. Les pieds retractés dans les étriers, mes cuisses gagnent en fermeté. Le tronc contre balance et un simple claquement donne à la monture le top départ! D'un coup le vent souffle mes (...)

*Un jour...*

L'automne se travesti et offre sa douceur inattendu. Dans la petite coure arrière je profite d'un écrin de végétation qui semble défié le cycle naturel en arborant encore ses couleurs rouges vives. Quelques rayons de soleil font quelques percées à travers le cerisier qui semeur et je me noie dans les lignes de Gabriel Gracia Marquez avec délectation. J'ose à peine écouter cette furie qui se tapis au fond de mon âme, prête à m'extraire de se moment de plénitude, elle me susurre l'appel du large, m'évoque les odeurs iodées, une irrésistible envie d'évasion en ayant le regard (...)

*Tuer le temps*

Dimanche matin 8h30: "t'es réveillée?"! Je venais de m'installer avec mon plateau petit dej', les yeux encore un peu piquant... Intriguée par ces sollicitations matinales douteuses, je lui demande si tout va bien. Une sonnerie en guise de réponse. Quelques minutes plus tard j'entends sa voix étranglée d'émotions à l'autre bout de la ligne... L'évidence se dessinait à travers ses mots; la séparation était inéluctable. Mais ponctué quatre années de vie de couple prend du temps... Alors la discutions se prolonge pendant que mon café refroidi et je lui propose: "viens manger ce (...)

*11 mois*

11 mois d'exclusion sur D.!...et plus qu'un mois avant les un an...plus qu'un mois avant que tout ca ne prenne un nouveau tournant. Accroché à la pauvreté de sa logique bienfaisante d'exclusion, il reste naïvement retranché dernière le rideau de ses peurs. Un voile bien éphémère à travers lequel je le frôle quotidiennement! Rien de plus simple d'entrer dans ses lieux dont il s'efforce de faire un sanctuaire glacial. Entre les membres toujours présent dans ma vie, l'abondance de nos échanges et la vivacité de ce cette histoire macabre qui ne fait que croître, j'ai l'impression (...)

*bonne nouvelle*

Soirée chez Stouph: Le petit salé n'en finissait plus de mijoter, le crumble poires/pommes chocolat se séparait momentanément de la glace vanille caramel qui prit place au congèle. Stouph terminait de mettre la table pendant que je m'installais aussi judicieusement que possible afin que cette foutue cheville se fasse oublier pour la soirée, m'offrant ainsi ma part de normalité. Ledjam déversait du Ray CHarles et Man' se faisait encore attendre! Hé oui, être en retard est toujours aussi péniblement tendance. Le jus pétillant de fruits frais et Perrier prit place au frigo quand Nini (...)

*Une petite baignade?!*

25°c en plein soleil la veille de la Toussaint! Pour moi c'est du jamais vu! Habituellement le vent balaie tout et finit de dénuder les arbres, la puie à cet instant une compagne familière dont on s’accommode péniblement... Alors ce matin dès les premier rayons de soleil j'ai entrepris de répondre à toutes mes obligations du jour en vue de m'offrir par le suite de belles heures de décontraction. Ce midi, la viande grillait sur ce qui sera surement notre dernier BBQ de l'année! Mum m'envoyait des photos de mon père entrain de se baigner sur cette petite plage de Coulliour que (...)