Je sais pas vous, mais moi quand j’aime c’est pour la vie ! Bien sur chaque amour est différent et chacun d’eux évolue avec le temps. Mais en prenant le temps d’y penser j’ai réalisé que je n’ai pas connu de "désamour"!
C’est assez particulier car pour que cette idée soit acceptable et vivable pour moi, il faut que chacun d’entre eux puisse cohabiter, qu’ils ne se fassent pas concurrence.

Quand il m’arrive d’être déçu par une personne que j’aime plus que tout et que les évènements de la vie m’oblige à m’éloigner d’elle, je conserve le meilleur de notre relation : l’amour qui nous a lié. J’ai tendance à zapper les déceptions, l’éloignement, les immoralités, les mauvais choix qu’elle à fait...Comme dans un processus de deuil je passe par toutes les étapes jusqu’au renoncement et l’acceptation de ne plus voir la personne. Cependant l’impacte des émotions partagées, les bons moments, la trace du ressenti restent intacte. Comme un joli coin de jardin, je fais en sorte que nos souvenirs ne soient pas laissé à l’abandon, je l’entretien, les cultives en me les rappelant, le refleuri...et surtout j’entretien la chance de renouer les liens laissé pour compte.

J’ai toujours dis à mes amis que quoi qu’il arrive à partir du moment ou on c’est choisi et aimé, qu’ils auraient toujours une place dans ma vie. De ce faite n’importe quand ils peuvent aller et venir vers moi, ils auront toujours une place.
Mon amour pour eux est indéfectible, je sais donc que le temps n’altérera pas ce sentiment.

Certain d’entre eux se sont éloigné, sont parti à l’étranger, se sont laissé débordé, on construit leur famille, d’autres ont tout vécu en même temps sur quelques années...Et ce message que j’avais tant de fois martelé nous a servi. Certain m’ont recontacté en me rappelant ce que je leur disait :

"Tu sais quoi qu’il nous arrive dans la vie tu peux débarquer dans la mienne quand tu veux, même après des années, il y aura toujours une place pour toi!"

Grace à ça j’ai vécu de très belles choses et je n’ai pas de regrets en pensant à quelqu’un que je ne vois plus par ce que je me dis qu’un jour, peut être, comme avec les autres, on se retrouvera…