Custo diariste

Un rêve.

J’ai douze ou treize ans pas plus. C’est l’été et Coulioure nous a accueillit avec tout son charme pour quelques semaines de détente, de vances. On loge sur les hauteur de la ville qui surplombe la baie, dans l’appartement de ma grand mère. De la fenêtre on se régale chaque matin d’un payasage de carte postal.

J’aime être ici, ma mère y a autant de souvenirs que moi et les soirées passsées en sevrage télé la pousse souvent à faire le récit de ses moments d’enfance passés ici, en famille.

Je courre avec mon frère et ma soeur autour de l’ensemble des tables de cafetier, sur la terrasse pavée et pentue du village. On joue au chat. Je pense à rien sauf à leur échapper. Nos mouvements incessants et tourbillonnant déplaces des volutes de fleures odorantes qui jonchent la place en massifs généreux. Je ris aux éclats sous le coup de l’excitation. Le souffle me manque mais je continue. C’est vraiment très amusant.

Ma mère attablée à quelques mètre nous appel:
-"Regardez!" dit telle en nous montrant le ciel.
-"Vous avez remarqué que le soleil se couche?" On constate perplexes que nous sommes déjà en fin de journée.
-" Vous avez encore le temps de décendre à la plage pour le voir tomber derière l’horizon!"
Comme face à un défi, il a suffit d' un regard pour nous consulter, nous accorder et nous décider à s’élancer. On a démarrer notre course poursuite en trombe. Dévalant à toutes jambes les ruelles du village.

Il fallait arriver avant son départ, pour prendre de lui ce qu’il pouvait offrir de plus beau, cet instant éphémère où il s’expose dans toute sa splendeur avant de s’évanouir dans une promesse de retour.

J’ai tout donné, je me suis dépassé, déteminée et animée d’une immense volonté. Mes pieds se sont engouflé dans le sable encore chaud, freinant brutalement mon élan, ponctuant cette course éffreinée.
Le claire obscure montrait dans ce ciel d’été une pallette de couleur rougeoillante de toute beauté. Je le cherchais frénétiquement du regard. Il était là finissant lentement son arc de journée, près à s’effondrer. On l’observait et volait ses derniers moments de magnifissance.
Il est tombé.
On est resté là, un instant comme guettant l’option d’un retour. Purement utopique!.. Il nous à quitté.

Les rêves sont souvent des réminiscences de la veille et sont avant tout l’expression de notre inconscient...Pour faire court et simple
Il est possible d’en faire une interprétation en remontant le fil des inspirations de ce qui nous est apparu en rêve...Ce que nous voyons est une expression déguisée qu’il faut interpréter pour y mettre du sens.

A travers cette écrit je dis adieu à "Mon Soleil" comme me l’a demandé ma mère. Je te regarde partir sereinement, t’évanouir derrière l’horizon avec émotion...sans espoir de retour...
Je ne serais pas là pour voir ton dernier coucher alors, le coeur serré je te dis:
-"Adieu Grand mère F. que j’aimais tant."