Custo diariste

Accouchement forcé!

Notre loulou tarde a venir. Nous sommes dans la 41 ème semaine. A la 42 ème la sage femme qui fait notre accompagnement à domicile nous lâche faute de garantie. Alors dès la fin de la semaine dernière elle a commencé à nous préparer en me rassurant sur le fait que beaucoup de naissance avait lieu normalement cette 41 ème semaine et que plein de petits moyens pouvaient être mis en place pour amorcer le travail. Lors de l’examen de nombreux signes ont montré que mon corps se prépare et à commencé de lui même le processus puisse que le col commence à s’ouvrir.

Aujourd’hui pour nous assurer que tout va bien nous sommes allé à la clinique faire un monito et une écho (ca aura pris plus de trois heures ! Dans une salle d’attente bondée, surchauffée et bruyante...). On a desuite été confronté à la prise en charge en chaine : mis dans une salle double, installée pour une bonne demie heure sur le dos qui est la position la plus inconfortable qui soit pour une femme enceinte...puis on nous a fait changé d’étage. Comme j’avais refusé l’examen génital qui ne se justifiait pas (je venais pas pour accoucher mais pour faire des examens qui justifieraient les prochains jours d’attente) on me l’a reproposé arrivé en bas ! Comme ca se justifiait toujours pas on s’est contenté de l’écho.

Evidement tout va bien (il y a du liquide en quantité, toutes les fonctions du petit sont bonnes, il est tonique...) par conséquent rien ne justifie un déclenchement si ce n’est la rigidité des protocoles hospitaliers!
J’ai stipulé que je ne souhaitais pas de déclenchement ce a quoi on m’a répondu "mais on ne sait pas faire autrement" ! J’ai suggéré une surveillance quotidienne si il le fallait mais ca l’a laissé perplexe et pour se dégager de toute alternative elle a joué la carte maîtresse : celle de la peur "mais après ca il y a un risque de mort fétal" J’y suis restée hermétique mais ca a bien fait écho à MPL qui s’est vu changé de visage. Il se sent tellement démuni dans ce contexte médical dont il ne connait rien…

J’ai verbalisé le fait que finir une grossesse parfaite à l’hôpital serait le pire des scénario pour moi mais le personnel dans ces lieux n’est tellement habilité à réfléchir au dela du cadre qu’ils sont incapables de proposition personnalisée et adaptée.

Arrivée à la maison j’ai rassuré MPL sur le fait que je ne m’obstinerai pas, que je subirai leur accouchement puisse que n’aurai pas le choix mais forcement ce conditionnement qu’il juge négatif l’inquiète et il ne sait comment se positionner. Puis j’ai appelé ma SF pour lui demandé si on se voit mercredi et la ce fut le pompon ! La gyné et elle venait de se parler, elle avait pour consigne de me faire hospitalisé jeudi soir ou vendredi en fonction de la maturité de mon col ! Le rendez étant déjà pris ce vendredi uniquement parce que le personnel ne s’encombre pas de déclencher le weekend! ! Et tout ca sans mon consentement et sans m’avoir consulté bien sur ! Inutile de préciser que ca me met hors de moi et que cette colère n’aide en rien à me disposer pour l’arrivée du bébé...ca me donne juste envie de pleurer!...

Je sais qu’une fois sur place je serai harnachée au monito, que je devrait lutter, qu’une fois l’ocytocine donné je ne pourrai plus gérer la douleur qui arrivera trop vite et de façon trop intense et que j’aurai enclenché un processus de soumission aux pratiques hospitalière qui est a l’opposée de ce que je veux. Alors comment pourrais être disponible pour être joyeuse à l’arrivée de mon enfant ? Comment pourrais je bien le vivre en ayant qu’une envie : lutter et partir au plus vite ?

A ce jour mon enfant est en pleine forme et tout tant a croire que restera le cas quelques jours encore, mais faute d’option d’accompagnement je vais devoir subir tout ca...ca me révolte !