Un mois déjà que nous sommes ensemble dans ce logement. L’espace y est quelque peu étriqué mais nous avions fait ce choix stratégique en nous disant que se serait bien assez en attendant la vente de la maison et le nouvel emploi… C’est le cas et les lieux sont bien confortables mais la pression de la recherche d’emploi couplée à mes sauts d’humeur, crés parfois de drôles de moments qui risquent de s’enraciner sur le terrain de la découverte mutuelle de nos personnalités. De ce fait nous avions besoin de prendre l’air...
Alors aujourd’hui nous avons aller sur la côte. Petite visite de Guerande où nous avons fraîchement déambulé sur des rues pavées, scrutant ce patrimoine architectural breton qui commence tout juste à décliner son austérité hivernale. Heureusement l’ensoleillement était favorable à notre moral et la fatigue de ma grossesse était restée au placard. On a très vite décroché du quotidien mais comme la visite fut un peu courte nous avons poussé jusqu’à la presqu’île du Croisic.

Une contrainte physiologique peu glamour inhérente à mon état nous a propulsé dans un café charmant sur le vieux port. Nous nous réchauffé dans un café et comme pour nous détendre encore un peu plus nous avons confirmé le choix des prénoms ! Nous avons tous deux eu un coup de coeur, lui pour un garçon, moi pour une fille. Le trait commun étant le souhait qu’il révèle les origines de MPL.
De de entente cordiale un sujet plus délicat à resurgit. Nous pas que je le croyais réglé mais nous avions déjà statué partiellement celui ci quelques semaines plus tôt ... L’ordre des noms de famille est bien important pour le père car il porte le poids de sa reconnaissance paternelle. Associé à ma situation qui pour l’instant implique une présomption de paternité injustifiée, je n’ai pas eu de peine a entendre sa demande.
Mais bien maline j’avoue que j’en ai profité pour l’intégrer à une petite négociation sur un autre thème qui nous met en désaccord et sur lequel nous n’avions rien arrêté : le baptême.
Ayant deux religions différente j’énonçais, toujours sur un ton bienveillant, qu’il serait difficile pour moi de voir puis de savoir que mon enfant a subit une inscription dans les registre d’une église qu’il n’a pas choisit.
La mère de MPL étant catholique, et la tradition familiale font qu’il ne pourrait même pas y avoir à y réfléchir. Il suffirait de se conformer et de se plier à cette logique de déroulement et tout le monde serait content… ou presque ! Alors le deal fut trouvé : notre Pouchon portera en premier son nom, en second le mien, en contre partie il ne sera pas baptisé. Restera à se préparer a l’expliquer dans deux semaine quand nous irons dans sa famille, car avec sa sœur en préparation du baptême de fille, il est sûr que nous n’échapperons pas à cette question.