Retour aux sources...❤
Quand nous sommes arrivé ici elle venait tout juste de fêter ses trois mois. Mon petit bout de choux, si peu autonome qui par rassurance vivait constamment sur nous ! Elle a bien progressé depuis. Les semaines passé en France à rencontrer tous les amis, le fait de se trouver très régulièrement dans des lieux différents ont du l’aider, voire la forcer à s’adapter.
Le moment pivot s’est vécu chez mes parents. Dans le médical tous les deux ils sont persuadé d’avoir les bons conseils malgré l’obsolescence de leurs formations et l’évolutions des pratiques. Comment faire comprendre à ma mère qui a travaillé tant d’années en pouponnière que désormais on ne laisse plus un enfant réclamer sa tété jusqu’à l’heure requise en le berçante énergiquement pendant que la faim le dévore et alors même que notre choix s’est porté sur la tété à la demande? !
Le temps d’un repas j’ai vécu le cliché du conflit de génération avec ma mère qui entreprit de me montrer les bonnes pratiques afin que Bibi ne vive plus sur nous. Le transat au plus près d’elle, elle faisait obstacle entre ma fille et moi avec la plus grande bienveillance. Au moindre prétexte je bondissais de ma chaise pour aller chercher ceci ou cela et mon père -en renfort de ma mère- m’incitait gentiment à reter assise, à me détendre et surtout à passer le relais pour qu’on puisse profiter pleinement les uns des autres au moins le temps d’un repas. Sur le moment, et bien que je lui accordais toute ma confiance, je déniais intérieurement l’intérêt d’une telle démonstration de savoir faire inadaptée à mon enfant. Mais je dois avouer qu’après coup j’ai du reconnaître que Bibi était apte à se détacher un peu et que c’était bon tant pour elle que pour moi…
Je suis rentrée de chez eux le cœur bien plus léger qu’à mon arrivée. Ayant annulé leur venue chez nous au printemps (et donc reculé leur rencontre avec la petite), ils ont pris leurs distance. Cette action m’a beaucoup affectée et j’ai fait de même ! Lorsque nous nous sommes contacté pour définir notre temps de séjour ma mère fut bien surprise de mon intention d’y passer que pour la journée alors que la maison secondaire offre de nombreux couchages. Je la soupçonnais de n’avoir pas lancé l’invitation et maintenu cette incertitude pour faire la leçon sur une meilleur organisation. Prise à son propre jeux elle s’est ravisée et nous a convié de rester quelques jours. Une fois sur place j’avais l’intention de mettre en mot ce flou de malaise mais ce fut bien difficile avec Bibi et son omniprésence dans nos échanges.
C’est donc MPL qui à joué les médiateurs en passant du temps avec mon père. Lui confiant mes inquiétudes sur un possible éloignement, mes intentions de les voir s’impliquer autant qu’ils le souhaiteront dans la vie de Bibi...Je lui suis très reconnaissance d’avoir favorisé le dialogue et dénoué la situation. Il a encore fait preuve de beaucoup de générosité, de maturité et d’amour !
Depuis notre retour de chez eux Bibi gagne chaque jour en autonomie et se régule enfin dans ses temps de sieste. Nous accueillons ce changement avec joie car on commençait à désespérer en cumulant toute cette fatigue qui à débuté à sa naissance.
La chance nous a sourit en ce début de vacances : alors que nous n’avions pas eu le temps de planifier nos vacances, des amis qui partaient à l’étranger un mois nous ont prêté leur appart en plein centre ! Grace à eux nous avons pu voir tous les amis si chers à mon cœur et leur présenter notre petit bout.
Le mois est passé super vite. Les visites et activités avec eux se sont enchainées et le temps que nous avions pour nous à été consacré au repos plutôt qu’à des visites sur site. Ce sera notre prochain objectif pour l’été à venir. J’ai eu la chance de voir Al à deux reprises ainsi que Meg qui donnait si peu de nouvelles, ma sœur avec qui il y avait eu un froid… je repartirais demain le cœur plein d’amitié, de témoignages très touchants et de souvenirs.
Ce mois de vacances fut aussi l’occasion de nous sortir de notre quotidien, de profiter pleinement de notre fille en la voyant évoluer chaque jour, mais aussi de prendre le temps de dialoguer. Nous étions tant dans les pleures, dans l’occupationnel avec elle que nous avions du mal à trouver du temps pour nous. Ce n’est désormais plus cas et cette nouvelle situation nous à permis de parler hier de nouvelles perspectives d’avenir!... en laissant faire la nature sur ce qu’elle voudra bien nous offrir de plus!...