Une rentrée sport...
Notre retour de vacances a eu lieu il y a seulement trois semaines et pourtant tant de changements ont eu lieu.
Tout d’abord la voiture. Bien qu’inconfortable pour la vie de famille on avait décidé de la garder pour l’été, de lui faire faire tout ces kilomètres avant de négocier sa reprise lors d’un nouvel achat. Il était plus que temps de nous y coller en rentrant car sur la route elle est tombée en décrépitude ! Nous obligeant à nous arrêter parce qu’un morceau de plastique raclait le sol ! Pas facile de trouver un compromis entre confort et esthétisme. Finalement on a opté pour une Volkswagen plus, compact et très sympa à conduire.
Dès notre retour Bibi a trouvé un semblant de rythme. Pour l’y aider on a amorcé son sevrage. Le but était d’augmenter ses doses de lait (initialement à 60!!) et diminuer ses fréquences de prises alimentaires (toutes les 1h30!!). D’abord un Bib au gouté pendant deux jours, puis un de plus le matin avant la sieste puis un au levé ne me laissant que la tété du soir. Désormais et afin qu’elle commence mieux ses nuits on a ajouté celui du coucher. La tété restante est donc purement un trait d’union vespéral de confort qui nous inscrit toutes les deux dans un rituel plaisant d’exclusivité. Autrement dit, un petit moment câlin rien qu’à nous.
En ce début d’année la question des vaccins s’est aussi concrétisée. Il me semblait bien trop violent de lui injecter dès ses deux mois un cocktail de huit vaccins alors que son système immunitaire était immature. Le médecin nous a informé du fractionnement possible (payant et quand même moins pratique) et fut bien étonnée de ne pas l’avoir vu avant ses cinq mois. N’étant pas malade et n’ayant pas d’urgence à se faire vacciner ca pouvait attendre. Bref cette démarche nous fait entrer dans un système mensuel médicalisé qui n’a rien pour me plaire et qui est simplement corrélé à une nécessité d’adaptation sociétale…
En ce qui me concerne j’ai pu faire ma rentrée scolaire en étant assez apaisée de voir ma Bibi en bonne voie d’autonomie. Confiante sur les moments d’étude que son nouveau comportement allait m’offrir et malgré les deux levés par nuit encore très épuisants, je sais que je peux trouver du temps pour mes travaux. Le groupe est réduit (abandon dès le début de l’année de certain) et bienveillant. La partie théorique ne m’inquiète pas vraiment. Les sciences biomédicales, la neuro, la psycho… c’est du déjà vu. Il me suffira de ne pas tomber dans le piège de limiter mes révisions pour les examens en étant en sur confiance.
La pratique c’est tout autre chose ! Mon corps étant un outil de travail il me faut l’aiguiser en formation. Le premier cours d’expression corporel fut assez déroutant. L’analyse de mouvement, des ressentis, du contact à l’autre… Le travail sur la spontanéité et l’extériorisation sera surement le plus engageant pour moi. En tous cas cette formation est un rêve éveillé ! Son inaccessibilité dans mon pays et sa facilité d’accès ici ont redimensionné mes ambitions. Je pense déjà au statut d’indépendante en fin de parcours, à mon cabinet… j’ai hâte…
Et pour mon chéri tout s’est bien boutiqué. En une journée toute une palette de propositions sont tombées. Il a choisi l’école la plus loin (une heure de train) mais on lui propose un regroupement horaire sur trois jours qui lui permet de faire toutes ses préparations à la maison et la perspective annuelle est belle… de plus il sera disponible pour garder la petite et c’est bien la le plus rassurant pour moi qui ne souhaite pas qu’elle soit en garde avec des inconnus. Le seul hic est qu’on risque de s’éloigner du cœur du pays et de cette ville que j’affectionne particulièrement...la question se reposera sous peu avec le renouvellement ou non du bail qui ne serait tarder...
Ce premier trimestre s’annonce donc super bien… espérons que d’autres bonnes nouvelles suivent…