Custo diariste

*Tire!*

Je me suis réveillée sur son torse ! Dans une ambiance chaude, humide et bruyante. Je contemplais les murs jaunis et resserrés de cette petite chambre exigue quand il a décidé de se lever. Un geste mainte fois répété, il passa la main dans ses cheveux châtains avant d’enfiler rapidement une affreuse chemise qui traînait sur le dos d’une chaise. Je cherchais à identifier cet homme qui m’était familier mais dont je peinais à retrouver le nom ! Pendant que je cherchais à résoudre cette intrigue il me dit d’un air satisfait que ces moments ensemble étaient divins ! Le plaisir de nos dernières actions était encore palpable ! Je me sentais à mi chemin entre satisfaction et désir inachevé… puis d’un coup ce fut évident : c’était Carter ! (mais si le beau gosse d’urgence!) Là j’ai trouvé ca étrange ! Qu’est ce que je faisais là avec ce type de mec qui n’est pas du tout mon style?!
J’ai enfilé mes fringues (sans me laver! ! Beurk!) puis j’ai ressenti le besoin urgent de respirer, de sortir de la, de contrer cette oppression fulgurante qui s’imposait à moi.

A travers ce qui m’est apparu comme un carreau de verre (minuscule et ridicule fenêtre) j’ai reconnu la place du village de mon enfance ! Elle semblait figée, comme dessinée ! J’ai demandé perplexe "mais c’est quoi ca?!" (Quelle classe ! je parlais comme un chantier!). Il a ricané en me disant "tu te crois au rez de chaussé?!" (comme si c’était le grand luxe) "la seule fenêtre ici c’est celle la" me dit il en arrachant un poster cache misère qui recouvrait un énorme trou dans le mur ! En m’en approchant je vis qu’il donnait sur un tunnel rempli de gars de chantier en train de travailler! ! Sur le rebord du trou trônait tout une farandole de aras bleus! ! (les réminiscences de la veille : j’ai regardé Rio :D)J’ai ris sous l’effet de surprise : "bon aller je me tire de là".(mais qui dit encore ca de nos jours?!)

Au même moment on frappe à la porte, une blonde ravissante avec la chevelure de boucle d’or débarque en trombe ! Je comprends que c’est sa sœur, qu’elle est en danger, qu’elle est poursuivie et par conséquent que le danger ne va pas tarder à entrer ! Carter sort son arme et lui demande de se mettre derrière lui. Je sors mon arme de ma botte et me place face à l’entrée. (pourquoi faut il toujours que je sois en danger ou armer?!)
Sans tarder un homme massif déboule. la peur me tiraille les entrailles, je ne comprends rien, je peine à deviner ce qu' il veut, il semble ne s’intéresser qu’à elle, ne pas vouloir partir sans elle… les voix s’emportent, sa s’échauffe, il sort un énorme pistolet à grand canon… je tire ! (rhaaa faut toujours que ce soit moi la meurtrière!)
La scène se déroule au ralenti comme pour me laisser le temps de viser ! Les premières balles minuscules le touchent et le fond vaciller, les suivantes me semble moins vives, mon arme est de plus en plus petite et mes balles deviennent de petites billes ridicules qui rebondissent sur sa grosse bedaine! ! Je doute et continue à tirer tant qu’il est une menace… il s’éffondre...enfin. Je tombe à genoux épuisée, accablée...soulagée et affligée par ce que j’ai du faire...mais nous ne sommes plus en danger.
On entre dans ma chambre, mon chat saute sur le lit et me réveille pour m’extirper de cet affreux cauchemar et de cette ambiance glauque et pesante ! je souffle...
---------25 Avril-------------- L’emprunte émotive de ce rêve était étrange dans son déroulement : un apaisement sexuel sans satisfaction, une terrible envie de fuire tout en me sentant sale...si sale...la peur suscitée par une mise en danger indirecte, par l’imposition d’un personnage abusif, tout puissant suivie d’une action désespérée de ma part alors que je me sens piégée dans ce minuscule espace qu’il vient envahir. Je me défends pour me sortir de là tout en voyant mes actions qui s’amenuisent...jusqu’à en devenir impuissante même si j’atteins ma cible et le vois périr...quelle horrible sentiment...me sentir démunie est vraiment terrible…

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Un flash violent : je me réveille. Je cherche frénétiquement un repère dans l’obscurité qui me raccrochera à la réalité avant d’oser refermer les yeux mais...je suis de nouveau dans ce parc, complètement insécurité et toujours aussi combative intérieurement. Cachée dernière une sorte de vielle cabane de jardin je visualise cet espace vert en vue de le traverser sans me faire prendre ! "Il faut que je me lance".
Dans un attitude de commando je longe le boisé du parc en haletant puis je m’engouffre dans un immeuble qui semble désaffecté. Je suis toujours aussi insécurisée et cherche un abri désespérément.

Je sais qu’ils sont là aux craquements produit par leurs pas. Je gravis les premières marches quand ils entrent dans le hall sans se protéger de moi ! Ma main se resserre sur ma seule défense, une hachette ! Quand le premier d’entre eux arrive à ma hauteur je n’hésite pas mais ma lame ne fait que le traverser ! Je fends encore et encore ses chaises sans laisser de traces, sans freiner son intention de me mordre ! Ils sont extrêmement repoussant (merci J pour la vidéo zombi qui est de toute évidence le résultat de cette représentation!). Alors que je cherche ses points faibles en essayant de viser le coeur, les viscère puis la tête, le désespoir s’empare de moi…

Une porte au fond du couloir s’ouvre ! Des occupants normaux m’incitent à me réfugier dans leur pièce de replis. Je doute tout en sachant que je ne peux m’offrir le luxe de refuser ! Tout en repoussant mon assaillant immortel et alors que je le frappe à la tête en verticale ma lame stoppe sa couse sur une buttée ! En la retirant je lui extirpe un morceau crânien! ! Je cesse mon attaque et le vois se disloquer ! \o/ Un sentiment jouissif m’envahit et je me précipite à l’intérieur!
Enfin à l’abris je m’adosse au mur et garde mon arme à la main. Moi qui me croyais seule...
On discute de nos intentions; certains sont cloîtrés là avec des réserves et ne veulent pas sortir en attendant des secours qui viendront peut être jamais, d’autres pensent à sortir mais n’osent pas. Pour moi il est inimaginable de finir cloîtrer pour finir mes jours ! "Si je dois mourir ce sera en femme libre!" C’est à ! ce moment que l’un d’eux ajoute "mais si arrivent à t’avoir, tu seras l’une d’eux et la seule liberté que tu auras sera de pourchasser tes semblables pour te nourrir!"
La peur au ventre j’argumente : "armez vous ! Vous avez vu ce qui vient de se passer ? On les croyais invincible mais ils ont un point faible, ils sont neutralisables. Si on les laisse croître ils nous extermineront jusqu’au dernier...
------------26 Avril----------------------------------------
Ce rêve était une horreur, je me réveillais, me rendormais, me réveillais et il ne partait pas ! Comme s’il me poursuivait… Je me serais cru dans un film d’épouvante (ce que je ne regarde jamais justement pour éviter ca ! Non mais franchement, des zombis! ! C’est ridicule…