“Un an et neuf mois…

…que ma chérie se voit volé son intimité…

Certains atteignent la gloire par le vice : ils sèment des semences d’illusion, rois d’un royaume à deux yeux, ils se drapent de lin et s’adonnent aux débauches de son égo en organisant des fêtes licencieuses. C’est le théâtre des lumières. Celui-ci est noble, élogieux et aveuglant pour le commun de tous. Il est également l’incarnation d’une hypocrisie finement aiguisée contre laquelle se piquent les déchus de la vertu. Pendant que les glorieux du vice exposent naïvement les bien-faits de leur égo, inconscient des futures retombées car celles-ci viendront, ces déchus de la vertu s’insurgent courageusement par leurs mots. Cela fait maintenant un an et neuf mois que la femme de mes rêves, la mère de mes enfants, se voit déchue de son intimité. J’écris ces mots avec le coeur serré, le 24 est une date que j’appréhende, elle est l’incarnation d’un mal dont je voudrais la libérer. C’est un combat qu’elle mène à titre personnel, c’est un combat dont je ne veux imposer ma présence, mais c’est un combat que je continuerai d’admirer et d’encourager. Courage mon amour, sois courageuse et sache que je serai toujours là pour toi."