Custo diariste

Bon anniv' Custo

Sa force d’inertie est probablement ce qui le caractérise le plus (un immobilisme qui n’a rien d’honnable!). Comme tout à chacun il s’est développé, s’est bousculé pour courir après la vie, se dépasser, aller chercher ce qu’il voulait, à dépassé sa zone de confort (quoi que ce fut toujours avec dix mille filets sous les pieds en cas de chute) et puis un jour il eu peur, très peur!..

Comme tout être effrayé il se réfugia dans sa coquille. En résonance à ses peurs il trouva dans sa vie ritualisée le confort et le réconfort destiné à pallier à ses craintes persistantes. Aujourd’hui cette grosse et méchante peur, celle qui a ébranlé ses repères de vie et de sécurité est toujours en démonstration non loin de lui, c’est pourquoi il s’est désespérément accroché a ce qui lui a toujours été soumis et acquis, en l’embellissant au passage d’une romance ridiculement exagérée basé sur des fondements plus que boueux et pourtant ineffaçables.

C’est en référence à ce profile, un peu pathétique je vous l’accord, et dans ce contexte d’évènement récents et tragiques que nous avons tous connu et partagé en ce début d’année, que je me suis demandée comment nous étions en mesure de nous identifié dans une situation de conflit ? Comment lui pouvait se positionner et s’identifier ou simplement se sentir concerné par ces derniers évènements?
Et bien oui parce qu’il me faut aujourd’hui expliquer pourquoi il persiste et signe dans cette situation de maltraitance malgré ce que le monde entier lui reflète en ce moment de part l’actualité?
Comment est il possible de garder un tel immobilisme dans le contexte actuel et après la force de soulèvement populaire qui a fait fleurir des valeurs aux quelles il échappe complètement par ses comportements à mon égare. Etait il Charlie lui au moment des faits ? Certainement pas ! Ou alors un Charlie déguisé. Tout ca ne l’a pas remis en question une seule seconde sur ce qu’il me fait subir en conservant mon journal et en me privant de toute liberté d’expression!
Comment peut on être solidaire pour défendre la liberté d’expression et pratiquer la censure ?
Comment peut on permettre a des jeunes de s’exprimer sur le sujet grace au site en passant pour quelqu’un de moral et participer à la souffrance d’autrui par le bannissement et l’exclusion de ce que j’ai participé à créer?
Comment ne pas avoir honte d’un tel comportement et ne rien faire pour le faire cesser ?

Kundera disait : Je ne sais pas pourquoi j’ai été si têtu. Un jour on prend une décision, on ne sait même pas comment, et cette décision à sa propre force d’inertie. Avec chaque année qui passe, il est un peu plus difficile de la changer."

C’est bien ce sur quoi je le met en garde. Comme je lui ai très souvent dit : "l’inaction est une action en soit parce qu’elle a des conséquences". Il a opté pour la solution de facilité (pour ne pas dire de lâcheté!), celle de ne rien faire si ce n’est d’ignorer les conséquences de ses actes après avoir censuré, violenté, arraché et dépossédé et regarde maintenant les choses évoluer (probablement avec une délectation perverse, celle qui est si reconnaissable chez tous ceux qui s’estime "surpuissants").
Lâcher prise sur cette situation le réduirait à rien ! On ne parlerait plus de lui, il ne serait plus au coeur des choses, il perdrait ce qu’il prend pour du pouvoir et de toute évidence. Et ca il ne veut pas y renoncer, il est bien déterminé a continuer d’en jubiler.

Nous verrons si la force des mots et la liberté d’expression l’emporte sur la malhonnêteté et la perversion.