La rentrée aux entrées incertaines
Nous y voilà. C’est probablement la pire période de l’année.MPL a repris les cours il y a plus d’une semaine pour faire passer les rattrapages, participer à des jurys d’examens… et forcément il a croisé ses chefs de secteurs qui ont pour seule préoccupation de trouver du personnel pour assurer tous les cours proposés par l’école.
Comme chaque année on lui dit tout et son contraire, on donne et on reprend, on informe et on désinformé, on rassure puis on inquiète… On se croirait sur Koh Lanta tant il y a de revirements et d’éléments fluctuants qui viennent alimenter les stratégies de chacun! !
Le pire dans tout ca c’est qu’MPL ne supporte pas les transitions et se retrouve inéluctablement piégé dans ces méandres décisionnels annuels. Pour pallier au stress que cela génère il s’occupe avec un planning surchargé entre cours privés et examens à faire repasser. Je passe donc mes vacances avec les filles à profiter d’elles et de chaque instant avant que le rythme effréné de cette dernière année ne s’impose.
Je ne suis pas inquiète. Quoi qu’il arrive on a de la ressource. J’ai aussi la possibilité de mettre les cours de côté et d’augmenter mon volume d’heure au travail pour compléter son chômage si on en arrivait la.
Il faut avoir les nerfs solides quand même car même quand les décisions sont prises sur les attributions et qu’il commence à travailler il est encore possible de tout changer et de lui demander d’intervenir sur un autre campus ! (c’est ce qui s’est passé l’année dernière)...il pourra être serein que lorsque qu’il sera nommé officiellement sur des heures vacantes et qu’il commencera à les cumuler en vu d’un temps plein.
Les places sont chères mais cela vaut le coup de s’acharner. Il fait un très beau métier, valorisant, honorable qui est stimulant de par les défis qu’il offre. Ce choix est de plus cohérent avec ses priorités familiales pour les années à venir. Je suis fière de lui et des efforts qu’il produit avec coeur.
----------------quatre jours plus tard-----------------------
Le weekend nous a permis de souffler un peu. Pas le choix d’attendre d’hypothétiques réponses des employeurs ou de nouvelles offres. La pression monte car on vient d’apprendre que pour son lieu de travail actuel il n’y a plus aucune chance. L’entretien de jeudi qui était prometteur à été sabordé par une ingérence de son chef de service… les collèges restent une option… en fait tout ce joue maintenant, dans la ou les deux semaines à venir. S’il accepte une offre trop tôt une meilleure peut venir le lendemain ou plus du tout ! Difficile d’être tactique quand on ne connait la donne par avance...
J’ai quand même hâte que Septembre soit passé car le travail cumulé aux nuits qui ne me laissent rarement des tranches de plus d’une heure de sommeil se font rares et mes humeurs s’en ressentent ! Je n’ai plus de patience avec les filles!...et dans ce jeu d’équilibre entre cours, travail et vie de famille je risque de ne plus trouver de plaisir nul par ...
Note à part; je reste parfois encore sidérée par les aptitudes négatives de l’Homme et de se que la nature humaine est apte à s’infliger entre individus. Pourtant spécialiste en psychologie depuis des années je n’en finie pas d’être surprise par les bassesses de comportement; que ce soit les ex récents au travail d’MPL avec les rumeurs dévastatrices de B, le comportement manipulateur de son chef qui agite une carotte pour assurer les fins de contrat...ou l’extrême vulgarité de certain de mes collègues dont je suis presque honteuse de rapporter les propos… tout ca me conforte dans mon choix d’être indépendante par la suite…