Custo diariste

*Tabarnouche!*

Rhaaa parfois j’ai des envies folle de sacrer ! Y a six semaines j’ai eu l’impression qu’une pluie de poisse s’abattait sur moi ! En une semaine tout est arrivé en même temps : l’annulation du chantier, la paperasse, la fracture, la course au rdv, la blessure du chat, la cloison...et depuis, je suis au répit. Mais...et parce que les accalmies semblent toujours avoir une finalité, "mais" y a deux jours des prémices de poisse sont apparus : le netbook qui lâche, une erreur de facturation téléphonique de 150 euros sur mon compte, une commande faite par erreur par G pour un weekend à Tambouctou ! Les impôts des copropriétaires mis à mon nom...Rhaaaaaa…

Parfois j’ai l’impression que ma vie est une baignade, quand tout va bien je me laisse dériver sur le dos dans un eau limpide. Tout est agréable, facile, doux, chaque respiration est une inspiration au bonheur, le regard plongé sur une immensité ensoleillée, le temps s’efface et mes pensées m’autosuffisent. Mais parfois le ciel se gatte, les eaux se troublent, des petits soucis viennent me titiller, me mordiller. Je suis contrainte de nager pour me maintenir à flot. Où alors je peux percevoir le prédateur qui me menace, la peur d’être happée et tirée d’un seul coup par le fond!
Mais on ne nage jamais seul.
En ce moment je me questionne sur la conscience des gens à être acteur ou non de leur bonheur...et par comparaison je cherche à me situer. Pour moi c’est une priorité de chaque instant et ce depuis toujours. Tout ce que je fais ou entreprend pour le vivre dans l’instant ou pour plus tard à pour vocation d’être heureux. Je réalise que j’ai du mal à tolérer qu’on m’impose du stress, de la mauvaise humeur et qu’on cherche à me lester, ou qu’on puisse faire de moi une bouée de flottaison. Je peux supporter, venir en aide, sauver de la noyade, me lester volontairement pour éviter à l’Autre se sombrer… mais qu’on me tire par le fond, ca non !

« En général, les gens sont heureux dans la mesure où ils décident de l’être » – Abraham Lincoln

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La rééducation a commencé : J’aurais préféré une femme (moi qui déteste me faire toucher ou tripoter...autrement que dans l’intimité :p ) mais ces demoiselles d’à côté semble ne pas vouloir travailler d’avantage ! Du coup je pensais avoir choisis le vieux Mr du coin mais non ! Alors je me retrouve avec un quinqua tout juste grisonnant des plus charmant qui me parle ciné et bouquin en me massant le pied ! :) Elle est pas belle la vie? ! :D
Plus sérieusement hier il m’a mis l’électrogramme (le courant passe d’une électrode à l’autre de chaque coté du pied) je lui signale de suite que celle de gauche ne fonctionne pas. En le disant je réalise qu’en réalité je ne la sens pas ! :/ Il m’a de suite rassurée sur ma bonne constitution, sur ma capacité sportive et mon profile ("vous semblez plutôt opter pour la maîtrise des choses..."), mais il a bien compris qu’il faudrait plus me freiner que m’encourager.
J’appréhende la visite médicale de mon généraliste cette semaine qui devra évaluer le reste de du temps de mon arrêt de travail. Depuis le retrait de l’atèle j’angoisse de ne pas être apte et de devoir reprendre mon activité sans avoir récupérer toute mes aptitudes à la marche...si je bossais dans bureau ca irait mais j’interviens dans trois écoles, conduit beaucoup, manipule des enfants...je dois être sûre de mes appuis et confiante dans mes prise ne charge...
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Ciné:
Il me faudrait un site pour faire des fiches ciné perso comme je le fais pour tous mes bouquins!
"Interstellar" **
Bon c’était normalement un peu gagné d’avance puisse que j’adore les grosses productions et que ce Matthew ne gache rien au plaisir des yeux qui est ici central. Rien ne se prête mieux à la toile que cess paysages d’immensité et pourtant les trois heures furent longues à certain moment !
Quand il s’apprête à entrer dans le trou noir, que le vaisseau branle de partout, qu’il se met à vociférer une énième fois dans ces circonstances, je me dis que c’est la fois de trop ! A ce moment la j’ai l’impression d’être dans un vieux star treck qui me fait voir la réalisation de la scène en studio. Heureusement l’énigmatique Matt à la profondeur d’âme insondable me permet de supporter ces longues minutes insipides.

L’histoire est interessante bien qu’assez banale sur la situation initiale : échec de la conquête spatiale, retour aux fondamentaux, surpopulation qui crève de faim...mais que sont ces nuages et marrées de poussière?... ce ne sera pas la seule incompréhension du film...
Heureusement l’accent est mis sur la relation père fille, la dimension humaine donne un peu de relief et gomme les manques du scénario. Je retiens quand même deux phrases : "notre avenir est de devenir des souvenirs pour nos enfants" et "on croit que la terre nous appartient mais c’est nous qui appartenons à la terre".
Le loops final bien que difficilement compréhensif redonne un peu de sens au moment ou il nous traîne en longueur. Comme le choix de l’habillage musical (Zimmer, toujours et encore Zimmer qui nous serre du réchauffé), ce film semble être un amoncellement d’idées piochées ici et la simplement reformatées.
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aujourd’hui Lucien Clergue est mort ! :/ j’adorais son travail…